Départ pour Salvador, plusieurs centaines de kilomètres au nord de Rio, où je vais retrouver mes parents qui viennent voyager avec moi pendant trois semaines.
Les églises de Salvador
Impossible de se promener dans Salvaor sans remarquer toutes les églises. Il y a sans doute plus d'une centaine d'églises à travers la ville et aujourd'hui encore il y a de nombreux participants lors des messes (certains doivent même rester dehors sur le parvis pour écouter les sermonts!)
On a commencé par visiter l'église Salvador do Bonfim, un peu à l'écart du centre-ville mais à l'origine de la tradition des bracelets de couleurs que les gens portent à Salvador.
Ainsi, il est dit que les gens venaient traditionnellement ici faire des prières pour une guérison et voyaient très souvent leurs prières exhaussées. En conséquence, une fois le membre guéri ils venaient en apporter une représentation à l'église en remerciement. Une salle entière de l'église est aujourd'hui consacrée à ces représentations en bois, en cire ou en plastique.
Quant aux barrières à l'extérieur de l'église, elles sont entièrement remplies de bracelets "Lembranca do senhor do Bonfim da Bahia" de toutes les couleurs que les croyants ou les visiteurs ont déposé là avec une prière.
Nous avons également visité l'église et le couvent Saint François au centre de la ville de Salvador. L'entrée se fait par un petit cloître où de nombreuses peintures murales en faïence bleue rappellent l'influence portugaise.
Quant à l'intérieur de l'église, il est vraiment très chargé, dans un style baroque. Même en comparaison avec certaines églises italiennes, l'intérieur de cette église reste très impressionnant!
Et entre deux visites, des pauses étaient nécessaires, pauses durant lesquelles on a essayé toutes sortes de nourritures. On a même trouvé des crêpes qui me rappelaient un peu la France, même si elles sont ici vendues sous forme de sucettes!
Mais en dépit de toutes ses églises et de sa nourriture typique, ce qui caractérise le plus Salvador de Bahia ce sont sans doute ses nombreuses maisons colorées à dans le Pelourinho, le quartier historique de la ville.
Comme à Valparaiso (petite ville en bord de mer visitée au Chili au début du mois de juillet), la tradition des maisons colorées a également commencé ici avec l'utilisation des fins de pots de peinture utilisés pour peindre les bateaux dans le port et, ici aussi, la tradition a perduré.
Et enfin, à force de voir des gens faire de la capoera au son des instruments de musique brésiliens dans la rue, j'ai finalement craqué pour l'un d'entre eux (pas un brésilien, un instrument de musique!): je vais donc repartir du Brésil avec un berimbau!
Par contre, après multiples essais, il s'avère quand même que ce n'est pas du tout aussi facile que ça d'en jouer! Je vais encore m'entraîner un peu....
2 commentaires:
J'ai fait de la capoera et le berimbau etait le principal instrument mais comme du dis pas facile d'en jouer ;)
En plus pour bien en jouer c'est mieux d'avoir un gros ventre pour la raisonnance ;)
Quand tu as essayé d'en jouer, j'ai entendu un très beau son et je me suis dit "incroyable, mais elle sait déjà en jouer !"; en fait, c'était ton ordi, branché sur un site de capoera. Bref, je suis bon public et toujours prête pour croire aux miracles ...
sol
Enregistrer un commentaire